Ce lundi 24 janvier, le Conseil Electoral Provisoire (CEP) a été l’objet d’une visite de la part des ambassadeurs et représentants de l’OEA et de la Caricom en Haïti. Le but : appuyer la continuité du processus électoral.
Cette visite tout à fait spéciale, est venue au moment ou la rumeur circulait à Port-au-Prince qu’on va vers une annulation des élections du 28 novembre. Etait-ce un ballon d’essai des concernés du gouvernement pour calmer la Communauté Internationale ? Pas tout à fait, parait-il le président Préval allait signer un arrêté annulant ces joutes électorales et la menace de l’envoyer en exil lui était brandit.
Parmi les ambassadeurs présents à cette rencontre, il y avait ceux des Etats-Unis, Kenneth Merten et du Brésil, Igor Kimpman qui se sont entretenus avec les membres du CEP sur le calendrier électoral. Le chef civil de la MINUSTAH, M. Edmond Mulet qui a pris part à la réunion a déclaré : "Nous sommes ici pour voir de quelle façon on peut continuer à appuyer le CEP dans ses efforts”. Quant à une éventuelle annulation des élections, M. Mulet affirme que : "La communauté internationale n’appuie pas la possibilité d’une annulation des élections". C’est en quelque sorte une forme de pression exercé sur le CEP pour respecter à la lettre les recommandations des enquêteurs de l’OEA.
Jusqu’à présent aucun officiel du gouvernement n’a annoncé à quand les résultats des élections et à quand le processus du second tour ou non. Ce sont les membres de la Communauté Internationale, dont le président dominicain Leonel Fernandez, qui annonce que les résultats c’est pour le 31 janvier et la préparation d’un calendrier du second tour.
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