Haïti se lève apparemment calme après une journée tendue. Mais, malheureusement, nous pouvons prédire qu’elle ne se terminera pas aussi calme qu’elle a débuté.
Apres la sourde oreille des membres du conseil électoral provisoire qui parlent de journée électorale réussie, bien bouclée, niant les douze candidats qui ont sollicité l’annulation des élections sur toute l’étendue du territoire. L’attitude irresponsable des conseillers électoraux est une sorte de d’étincelle jetée dans une poudrière, qui peut porter préjudices à la stabilité du pays, déjà précaire.
Le peuple, d’une seule voix, réclame Michel Martelly a la magistrature suprême et le départ du président René Préval. Certaines sources avancent que le président est sur le point de donner sa démission et de s’exiler vers les Etats-Unis d’Amérique. Ce qui est peu probable, car nous connaissons déjà le peu d’intérêt que ce dernier accorde a tout ce qui n’émane de ses pensées. A quoi peut-on s’attendre ? A tout !
Si Michel Martelly est devenu l’homme fort politique d’Haïti, il fait face à une situation assez difficile. Peut-il, doit-il tenir parole ? Apres avoir cosigné la demande de l’annulation des élections, comme nous l’avions remarqué et précisé dans un précédent article, le scrutin tourne en sa faveur. Va-t-il suivre la voie du peuple et réclamer son élection ou va-t-il garder sa position, prise conjointement avec onze (11) autres candidats ? Questions dont les réponses seraient, le plus tôt possible, les bienvenues pour éviter la reprise des affrontements, qui ont débuté depuis hier…
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