lundi 29 novembre 2010

Le Switch Micky a tué bien des « laideurs »



Depuis la conférence de presse de Michel Martelly,  point n’est besoin d’être analyste politique, génie pour se rendre compte que le revirement  n’est plus a commenter, mais qu’il porte a  constater la mort de toute une classe de faux politiciens.

Le constat est simple et il ne nécessite pas de grands discours. Le maitre à penser, René Préval, conscient de l’élimination de son protégé, Jude Célestin, qui arrive loin  derrière Michel Martelly et Myrlande Manigat, a manipulé l’homme fort du scrutin, mais maillon faible politique de la course électorale.

Tard dans la nuit, le président de la République négociait son départ vers le Brésil, on le savait, il y avait péril en la demeure. Parallèlement, la force tranquille du gouvernement, la voix calme, mais hyper puissante avait établi sa demeure au Karibe Convention Center ou elle s’est entretenue avec le prétendant « Sweet Micky », dont  même le petit discours  a été rédigé par ce cadre gouvernemental, qui a provoqué la chute de toute l’opposition.

Michel Martelly, naïf, puéril politiquement en prenant position avec les onze le 28, sans tenir compte de sa force sur le terrain a hypothéqué ses chances d’être élu. Quand il a changé de position, il s’est suicidé politiquement, car le peuple voyait en lui l’homme qui pouvait changer sa situation et non l’homme qui change de camp jour après jour.

Myrlande Manigat, en accordant une entrevue à Clarens Renois de HPN, a travers laquelle elle s’est révélée indécise s’est ensevelie politiquement. Déjà, l’un des candidats nuls, Gennar Joseph l’a fustigée sans réserve aux micros de la presse.

Jude Célestin, le pauvre a servi de fusible pour sauver la peau de son beau-père. Un diner de cons et de sangsues, de rapaces et de bouffons qui se termine sur une note bien amère, leurs adieux à la scène politique.
Ni l’un, ni l’autre peut être élu par on ne sait quelle stratégie, quelle compromission, mais une chose est certaine, tous ont perdu honneur, dignité, s’ils en avaient. 

1 commentaire:

  1. Honte Honte Honte...le message est clair, se ti moso gato pam nan mwen besoin, retire kow banm pran pam. Peu importe sa poum tounen an...restavek, sousou, mandian, esclav etc...je suis pret(e), depi se pou pouvoir...ces politichiens m'ecoeurent...Shame on Matelly, Shame shame shame shame shame on Madan Manigat.

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