A plus de dix mois après le terrible séisme qui a laissé plus de cinq cents mille morts en Haïti et un million et demi de sans abris, qui pour la plupart vont mourir de choléra, les rues de Port-au-Prince revêtent un autre visage, qui prouve que ce pays est bien moins pauvre qu’on le pense.
Dans un pays où soixante pourcent de la population n’a pas accès à l’eau potable, où l’instruction est un luxe, où les conditions de vies humaines sont pires que celles des animaux d’outre-mer, où le président, pour réaliser la moindre des choses s’amuse à mendier, des millions de dollars sont dépensés pour assurer la campagne électorale de ceux qui s’auto proclament ses sauveurs.
Des candidats tels :
Myrlande Manigat, universitaire, qui n’a jamais investi dans une garderie d’enfants, voire une école, une université accepte de s’associer aux vautours du pouvoir en place pour assurer sa visibilité…
Jean Henry Céant, un homme de droit, qui, aux yeux de nombreux, paraissait droit a préféré, à la faveur de fortes sommes d’argent, se travestir en joujou d’un petit groupe d’hommes d’affaires, anciens commanditaires des bandes armées de cité soleil, qui ternissent à jamais sa réputation.
Que de gaspillage !
Tandis que le peuple meurt de faim, dans la boue, certains inconscients s’offrent des campagnes publicitaires dignes des plus grandes firmes commerciales. Où et comment vont-ils récupérer ces montants dépensés ? Dans les fonds publics, le peuple continuera à payer ses taxes et impôts. Haïti, le pays des contrastes et des paradoxes. Haïti, le pays où quand le peuple se réveillera, la de ces « grands mangeurs », « grands dépenseurs » sera bien lourde.
ouuu tet chaje papa...
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