jeudi 25 novembre 2010

Les candidats nuls annoncent les couleurs…


Si certains candidats, coqueluches des habitants de leur département, sont assurés de leur élection, (Au cas où le suffrage touche à son terme), d’autres, par contre devraient commencer par penser à se trouver un boulot, car leurs chances de gagner la confiance du peuple sont inexistantes.

Pourtant, il faut faire attention à ces derniers, qui rêvent yeux ouverts, qui peuvent à n’importe quel moment provoquer des troubles dans les rues et mettre en danger la vie de paisibles citoyens. Là, nous faisons allusion à certains candidats, qui, conscients de leur défaite certaine, ne voteront même pas en leur faveur, à l’instar de leurs concubines, leurs enfants, ceux à qui ils offrent quelques centaines de gourdes. Ces hommes politiques, démasqués, que le peuple a vomi, qui ne peuvent rassembler trente personnes à un coin de rue.

Récemment, au cours d’une émission radiophonique,  deux éliminés de la course, dès le départ, par leur impopularité, Anacacis Jean Hector et Rudy Hériveaux, clamaient à haute voix leur victoire.

Rudy Hériveaux, sénateur, à la faveur du retrait de Myrlande Manigat, est mort politiquement depuis que le père Aristide a fait choix de Maryse Narcisse, comme son représentant en Haïti. Se voulant un pays fantôme, Haïti laisse ses portes ouvertes aux fantômes, voilà ce qui permet à un Hériveaux de prendre la parole en public en prenant position pour INITE, qu’il a tant décrié au cours des jours passés et d’espérer remporter une victoire électorale dans on ne sait quel département.

Le bon vieux Ana, notre comédien national, ayant pour seul point dans son projet : «  la création d’un service d’intelligence », se voit déjà au palais à passer des instructions, au point où il commence par former  en lieu et place d’un premier ministre, un gouvernement, les deux candidats en tête de la course comme Ministres de L’Éducation Nationale et Ministre des Travaux Publics…

Selon leurs déclarations, s’ils ne sont pas élus avec « raz de marrée », ils passent directement à l’opposition. A qui, à quoi ? De qui sont-ils épaulés ? De 0.1 pourcent de l’électorat.

Soyez prudents ! Car, souvent, lorsque ces individus pensent à passer à l’opposition, ils pensent à prendre les armes. L’histoire nous a laissés de bien malheureux souvenirs des prises de position de ces « politiciens » aveugles, avides de pouvoir, prêts à tout pour s’octroyer le droit de tuer Haïti.

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