Mourir du choléra, voilà une fin à laquelle l'être haïtien n'a jamais pensé, car cette maladie n'est pas endémique à sa terre natale. Bizarrement, suite à la fameuse, mais pas moins douteuse célébration de la journée "mains propres" du 15 octobre, le vibrio cholerae a été découvert dans le plateau central.
Était-ce une alerte? Cherche à savoir!
Quelques jours plus tard, aucun dirigeant de ce pauvre, mais superbe pays, n'a pensé à prendre les dispositions qui s'imposaient jusqu'à ce que le mal atteigne la quasi totalité du territoire. Les seigneurs étrangers, qui évoluent en Haïti, qui se croient en territoire conquis, ont annoncé sans broncher que l'on devrait s'attendre à plus de 270 mille morts. Ce que l'on peut comprendre, car l'arrivée du mortel virus sur la terre de Dessalines n'est pas un accident, ceux qui savent quelle dose a été administrée au peuple doit être en mesure d'estimer le nombre éventuel de victimes.
Dans son tardif désir de se montrer communicateur, le président de la République a enfoncé son doigt dans la plaie en déclarant que les institutions gouvernementales ne sont en mesure de garantir la qualité d'aucune goutte d'eau consommée par le peuple, même pas celles que les CAMEP, DINEPA, SNEP distribuent aux consommateurs à un prix exhorbitant.
Pour tuer tous nos espoirs de vie saine et nous prouver que nous sommes piégés, empoisonnés, le Ministre de la santé publique a annoncé que la source de Martissant serait infecté par le virus du choléra, sachant qu'au départ, la source de la contamination était le fleuve artibonite, qui ne peut aucunement atteindre cette fameuse source. Ce qui insinue pour ceux qui peuvent écouter pour mieux entendre que la source de Martissant a été volontairement contaminée, ce qui met ce peuple qui a trop souffert face à sa triste fin.
Puisqu'il faut appeler le mal par son nom, sachez que vous faites face à une guerre bactériologique. Le peuple haïtien est entrain de constater le début des travaux du CIRH, à travers l'exécution de son premier article qui stipule:
Article 1.- Débarraser les places publiques, en offrant un logis décent en enfer, à toutes les victimes du séïsme du 12 janvier.
C'est triste et meme decevant de voir que "Rat kay se joignent aux rats importes, rat etranje et meme rat visiteur", pou yo manje pay kay. Je me demande si nos aieux, Toussaint, Dessalines, Christophe, Capois et autres partageaient la meme ideologie que nos, MALHEUREUSEMENT dirigeants d'aujourd'hui, ou serait notre Pays a l'heure actuelle. Peut-etre qu'il aurait la chance de survivre a travers les ecritures; connaissant nos auto-proclames "leader", la plupart d'entre eux pour ne pas dire la majorite, n'ont pas le temps pour la lecture.
RépondreSupprimerJe reste croire qu'il y a parmi ceux et celles qui respirent encore l'air de ce charmant pays, qui pensent encore Patrie , une minorite capable de se grouper afin de prendre la commande pour sauver la dignite, l'honneur et la gloire de notre Pays.
Tres bonne article ASM (Ayiti San Manti)et j'ai hate deja de lire la prochaine.