Comme nous l’avions annoncé, une situation de tension règne en Haïti. Dans toutes les rues, ruelles, corridors, des barricades, des pneus enflammés sont placés. La police est impuissante face a la gravite de la situation. La Minustah fait face à une redoutable résistance, un peuple qui dit non aux résultats du CEP, il ne veut pas de Jude Célestin au second tour, Michel Martelly ne peut être ainsi exclu de la course électorale. Déjà plus de cinq morts sont recensés à Port-au-Prince, Mirebalais et aux Cayes.
Parallèlement, a Jérémie, ou la situation n’est pas différente, le cholera est entrain d’exterminer la population.
Dans cette situation chaotique, René Préval appelle au calme et a la contestation, selon les prescrits de la loi électorale. N’est-ce pas un message trop faible pour calmer le peuple, sur ses pieds de guerre, qui réclame l’arrestation ou le départ de ce dernier ? Selon M. Préval, « L’ambassade des Etats-Unis, le conseil National des Observateurs ne sont pas habiletés, à contester le résultat des élections, seul, le conseil électoral a la responsabilité de se prononcer sur ce sujet. »
A partir de cette déclaration, n’a-t-il pas mis le feu à la poudrière ? Ne réduit-t-il pas ses jours, ses heures dans ce qu’il reste du palais ?
Mirande Manigat, Michel Martelly, Jude Célestin, n’ont toujours pas jugé nécessaire de s’adresser à la nation, peut-être qu’ils sont confortables dans leur situation ou dans le pire des cas, ils s’attendent à plus de dégâts…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire