Tandis que tous les yeux sont rivés vers les conflits électoraux, le peuple haïtien se meurt. Le cholera passe de maison en maison et fait des ravages considérables. Médecins du monde, Médecins sans frontières s’avouent dépassés par l’ampleur de la situation.
A Jérémie, on déplore plus de mille cas de décès, a Barraderes, zone oubliée par le gouvernement haïtien, ou même les ondes de radios n’atteignent, chaque semaine, pas moins de 50 morts sont recensés ; dans le sud-est, dans la périphérie de Jacmel, c’est le chaos, en moins de deux semaines, le nombre de décédés est incalculable… Nous vous épargnons le bilan du plateau central, Port-au-Prince, ou toutes les conditions sont réunies pour mourir de cholera.
La pire nouvelle, le Ministère de la Sante Publique et de la Population parle de 2000 morts de la mi-octobre à nos jours, les représentants des organisations sanitaires basés sur le terrain avancent que nous avons déjà dépassé la barre des 8 mille morts.
Un peuple qui se meurt, qui ne sait plus a quel saint se vouer sans guide, sans dirigeant, connu sauf quand il est appelé a prendre les rues et mettre le feu aux pneus…
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